RP - Cérémonie d'ouverture de Poudlard (ouvert à tous)

L'ambiance s'était à présent détendue, à croire que la nourriture qui était, comme d'habitude, abondante avait les vertus de détendre tous ceux qui y goûtaient. Les compagnons de table de Ludmila parlait de vive voix. La plupart racontait leurs deux années qu'ils avaient passé dans une autre école afin de continuer leur scolarité normalement. Alors que la plupart étaient aller à Beauxbatons, en France, la jeune Poufsouffle avait préféré rejoindre l'école de sorcier Suisse, où vivait sa mère. Poudlard lui avait manqué. Contrairement à celle-ci, l'école Suisse était bien moins chaleureuse et bien moins accueillante. Les élèves qui y séjournaient étaient également moins passionnés et préférait passer leur temps libre à contourner le règlement plutôt qu'à se concentrer sur leurs études. Règlement qui était rarement mis en pratique donc, que ce soit par les professeurs où les directeurs, il n'y avait pratiquement jamais de sanctions données. Poudlard lui avait donc manqué... Voilà.

Alors qu'elle écoutait les discussions de ses amis d'une oreille, son regard fut attiré vers la table des professeurs. Une jeune femme blonde venait de s'y asseoir après avoir salué la directrice de l'école. Visiblement en retard, elle fixait des yeux les membres de la table. A première vue, elle était une nouvelle enseignante, mais surement dû à son retard, Mrs McGonagall ne l'avait pas présenté à l'assemblée. C'est à ce moment que Ludmila se rendit compte que cette année à Poudlard ne serait pas comme elle l'avait imaginé. La plupart des professeurs qu'elle avait connu n'étaient plus présents, elle espérait tout de même qu'ils allaient être à la hauteur de ce que les élèves attendaient d'eux. Dans l'esprit de Ludmila, c'était plutôt mal barré pour la jeune blonde. Si elle se permettait d'arriver en retard à la cérémonie d'ouverture de l'école, dieu sait ce que l'année à enseigner allait lui réserver.

Perdue dans ses pensées mélangeant nostalgie et futur proche, la jeune or et noir fut sortie de ses rêveries par quelque chose qui lui frappa au visage. Elle sursauta et chercha du regard ce qui l'avait agressé jusqu'à ce que ses yeux se posèrent sur un petit lézard, ses écailles aux couleurs vert et argenté scintillaient aux lumières des bougies qui flottaient en dessus de leur tête. D'ailleurs, c'était également une chose qui avait manqué à la jeune Poufsouffle, l'ambiance chaleureuse de la Grande Salle pendant les jours de fête. De plus, grâce à ce système, ils n'avaient pas à s'inquiéter d'une quelconque coupure d'éléctricité.
Pour en revenir au lézard, ce n'était autre que Ferguson, un jeune moke dont elle venait de faire l'aquisition. Pouvant modifier sa grandeur comme bon lui semble, il avait pris l'habitude de se cacher dans les vêtements de la jeune élève afin d'y être au chaud ou, tout simplement, y être au plus près de son propriétaire. En le voyant, Ludmila fronça les sourcils et essaya de prendre un air autoritaire.

"- Tu vas me faire le plaisir de retourner d'où tu viens, jeune homme !"

Dit-elle en tendant la longue manche de sa robe afin qu'il y entre. L'animal resta figé tout en la fixant. C'était dingue comme une si petite chose pouvait demander autant d'attention et Ludmila savait que ce n'était pas une bonne idée de l'ignorer. Il avait l'habitude, quand il était d'humeur grincheuse, de se cacher dans les recoins les plus difficiles à trouver. La dernière fois, à vouloir se cacher, il était resté coincé dans un des robinets des toilettes publiques de la gare de Londres. Elle avait dû demander à son grand frère de l'extirper de là grâce à une formule qu'elle ne pouvait encore utiliser. En voyant Ferguson n'en faire qu'à sa tête, elle s'enflamma. Ce n'était pas le moment et encore moins l'endroit pour faire un caprice.

"-Arrête de te comporter comme un vagabond, rentre immédiatement. Si tu es sage, promis, au dessert, je te donne un peu de mon yaourt au fruit."

C'était comme ça qu'il fonctionnait Ferguson, en lui promettant ce qu'il aimait le plus - à savoir, la nourriture - on pouvait lui faire faire n'importe quoi. Jusqu'à présent, même si Ludmila n'aimait pas ce genre d'éducation, ce système de chantage avait toujours fonctionné avec lui.

C'est après une mauvaise blague de son grand frère que la jeune élève se mit à utiliser ce genre de chantage envers son Moke. En effet, il avait blagué sur le fait que même un "hippopotame était plus joli que ce vilain lézard". Ferguson, vexé, s'était mis à grossir à vue d'oeil. Aillant peur de le voir littéralement exploser, Ludmila lui tendit une barre de chocolat afin qu'il se calme.

Après lectures de quelques ouvrages sur les animaux de compagnie de ce type, elle sait maintenant que Ferguson n'explosera jamais, mais que s'il abuse, il restera coincé à la taille limite à vie.