Perséphone, Professeur en Potion

Une enfance ordinaire... Vous avez dit, ordinaire?

Je suis née à Londres, à l’hôpital Sainte Mangouste pour être précise. Oh vous ne connaissez pas? Bande de moldus. Ce n'est pas grave, je vais éclairer votre lanterne. Sainte Mangouste est un hôpital pour sorcier. Eh oui! Ma mère est une sorcière. Tout comme mon père. Tous deux sont de sang mêlés. Ce qui fait de moi une sang mêlée. Je suis donc née à Sainte Mangouste en plein milieu de l'après midi. Un trois mai pour être exacte. Mon père est Australien. Comment je suis née à Londres alors? Eh bien tout simplement parce que mes parents ont fait un voyage pour voir la famille à Londres. Et bien sur, j'ai décidé de naître là bas.

Mes premier jours sur le globe terrestre sont vraiment ... décevant. Mes parents s'attendaient à tout sauf à un bébé qui pleure ou sourit. C'est soit l'un soit l'autre.Et les premières années de ma vie se déroulèrent ainsi. Entre crise de nerf, câlins, rires et larmes. Jusqu'à ce que je rentre en primaire. Des amis, je m'en suis fait beaucoup dans ma classe. Mais je me suis fait aussi des ennemis. Une bande de garçon qui faisait la loi et qui était au CM2 et qui effrayait les autres élèves. Moi du haut de mes six ans je m'en foutais. Je jouais avec mes amis aux billes et à la petite voiture et tout était tranquille. Mais bien vite je me rendais compte de quelque chose. Quand quelque chose me tracassait ou m'énervait, souvent un événement bizarre se produisait. Mais moi je m'en souciais guère. J'étais heureuse dans ma grande maison près de Sidney. On avait vu sur l'océan pacifique. C'était cool! Et mes huit ans arrivèrent à la vitesse de l'éclair...

Mais quelques semaines plus tard, un autre incident est arrivé. Mon pire ennemi, un de ceux de la bande eu le malheur de venir me chercher des noises. Il m'appelait Perséphone la cochonne. Autant dire qu'au moment où il a commencé à insulter mon papa, je l'ai pris très mal. Cela s'était passé dans la cour. Je m'étais retournée vers lui, les yeux méchants. Il voulut m'attraper le bras mais au lieu de cela, il fut propulsé dans le plus haut arbre de la cour et hurla qu'il avait peur. J'éclatais de rire. J'étais bien la seule. Tous ceux qui avait assisté à la scène reculèrent d'un pas, les professeurs y compris.

Et alors que l'un d'entre eux me raccompagna chez moi et parla avec mon papa, je vis un visage sans sourire et je culpabilisais alors. Mais à peine la maîtresse partit qu'il me pris dans ses bras. Il m'expliqua alors que ce que j'avais fait, c'était de la magie. De la vraie magie. Et que j'étais une sorcière. Il m'expliqua aussi que lui même et maman étaient des sorciers mais qu'il ne fallait surtout pas le dire. Je compris alors que ce qu'il faisait avec ce bout de bois entre les mains, c'étaient des sortilèges.

Un hibou et demi et voie neuf trois quart


Le reste de mes années primaires se passèrent sans autres incident de la sorte bien que parfois des événements étranges se déroulaient autour de moi. Mais je n'y prêtais pas attention car tout ceci était normal pour moi. Et je continuais de grandir, heureuse dans mon école dans ma grande maison et mon jardin. Avec ma maman et mon papa. On allait voir souvent grand père et grand mère à Londres car ils habitent là bas. Le voyage est long et toujours avec des moldus. Une fois on l'as fait en portoloin, j'ai eu la peur de ma vie. Et plus jamais on a retenté l'expérience.

C'est dans ce contexte, qu'un matin de vacances, je me levais en trombe de mon lit, l'odeur de crêpes remplissant mes narines. Maman avait fait des crêpes pour le petit déjeuner!

Je m'assis à la table après avoir fait un bisou à ma mère et à mon père caché derrière un journal, et étala généreusement de la confiture de fraise sur une crêpes toute chaude. J'aimais ce genre de matin. Tout était si parfait! Jusqu'à ce qu'un "BOOM" sonore se fit entendre et vivement et sous la peur du choc, manqua de tomber de ma chaise. Ma mère aussi avait eu peur car elle tenait sa main sur son coeur alors que mon père s'était levé d'un bond. Puis tous trois nous regardant, nous finissions par jeter nos regard à l'unisson sur la fenêtre d'où était provenu le bruit. Là se tenait sur le rebord de la fenêtre un hibou qui peinait à rester debout sous sa patte. L'autre tenant une lettre attaché. Ma mère sauta de joie alors que mon père se précipita pour aider l'animal et ouvrit la fenêtre. Qui lui profita de l'occasion pour fondre sur son objectif. A savoir moi qui pâlis à l'approche du volatile. Et c'est dans un cri très peu réjouissant que je fondis sous la table alors que l'oiseau se posa dessus. Recroquevillée, se fut mon père qui me sortis de là en me rassurant. Et toujours aussi effrayée, détacha la lettre de la patte de l'animal qui s'envola aussitôt dans un nuage de plume. J'avais déjà vu ces volatiles près de la maison... Mais pas à 10 cm de moi...

Toujours effrayée et stupéfaite parce qu'il venait de se passer, je fixais la lettre avec appréhension. La seule histoire où j'avais entendu des lettres posté par des hiboux c'est quand maman racontait ses histoires à Poudlard! Alors.. retournant la missive, je vis un P dans un cachet de cire et toute folle de joie, hurla alors en sautant partout comme une dingue.

"Maman regarde! Je vais à Poudlard!" Je sautais dans les bras de ma maman qui rigola. Mon père rigola à son tour mais beaucoup moins. Peut être aurait il voulu que je sois envoyé à l'école en Australie... Je souriais à mon papa et alla dans ses bras et lui affirma en gonflant mon torse, fière et arrogante que j'étais:

"Tu verras papa, tout va bien se passer!"
Il rigola et me chatouilla avant d'affirmer lui aussi. "Je pense aussi que tout va bien se passer jeune fille."

Et c'est comme ça que le premier septembre, je fus envoyée à Poudlard dans un train à vapeur sous le regard inquiet de mes parents. Moi j'étais fière et j'étais dans mon wagon avec d'autres élèves que je commençais à m'imaginer ma vie en future sorcière. Maman m'avait expliqué ce que je devais savoir et j'étais heureuse. J'aimerais aller à Serdaigle comme elle avant...

Arrivée dans la Grande Salle, j'étais assise seule sur un tabouret devant toute l'école qui me fixait attentivement, attendant le verdict du Choixpeau. Qui fut placée sur ma tête. Il me sortit alors, comme une voix qui résonne dans la tête.

"Oh oh! Alors voilà un nom que je connais. Ta mère a été à Serdaigle c'est bien ça? Hum... Je pense que cette maison ne te conviendrais pas. Je vois trop d'hyperactivité en toi. Gryffondor te conviendrais mieux... Je vois beaucoup de courage. Ta maison est...

"-GRYFFONDOR!"

Et je vis la table des rouge et or applaudir chaleureusement. Je me dirigeais vers eux. Harry Potter fut envoyé aussi dans cette maison avec Ron et Hermione. Pas la peine de vous raconter leur histoire je crois? On la connait tous...

Une bataille pour la mort

D'aussi loin que je me souvienne, les années 1996 et 1997 furent les plus dures de toute ma vie. La mort de Dumbledore puis à la rentrée 96, Gryffondor et de Sang mêlée je fus longuement torturée par les jumeaux Carrow sous le règne de Snape. Mais je l'aimais bien Snape. Même si j'étais à Gryffondor, j'étais très douée pour les potions et il le savait. C'est pourquoi il était extrêmement sévère avec moi. Je le savais aussi. J'aimais cet art comme j'aimais toutes les autres matières que j'apprenais. J'étais aussi douée en DCFM et en étude des Runes. Très pratique d'ailleurs cette option pour les potions et la DCFM.

Mais la douleur de l'année 96 fut le monde des bisounours à côté de celle de 1997. La Grande Bataille était effroyable. Voldemort n'as pas lésiné sur les moyens pour obtenir l'aide de ses partisans. J'étais aux premières loges, offrant mon aide au camp de Harry Potter. Le matin fut tout aussi horrible. Un cortège pour Harry Potter celui qui est mort et les cris de douleur de ses proches. Le reste est flou dans mon esprit. Harry était vivant? Il l'est toujours d'ailleurs.

A la fin de la bataille un calme plat régna. C'était finie. Harry avait gagné et les partisans de Voldemort fuirent à la vue de leur maître partir en poussière. J'écrivis une lettre à mes parents. Une simple note sur laquelle j'écrivis que Harry avait gagné et que j'étais encore en vie. Je rentrais en Australie le lendemain, loin de Londres et loin des restes de la guerre. Je restais là bas deux ans. J'avais trouvé un Maître en Potion et j'apprenais encore au près de lui. Je put obtenir mon diplôme au bout de deux ans et postula pour cette rentrée au près de la direction de Poudlard. L'école me manquait. J'avais trouvé un appartement à Pré au Lard et passait beaucoup de temps là bas.

âge • 23 ans
prénom ou pseudo • Siry'
sexe • Quand tu veux! Féminin bien sur, c'est le sexe fort!
comment as tu connu le forum ? • Via Never Utopia
présence • J'pourrais être là tous les jours ma poule.
autre chose ? • Nope!
code du règlement • LE NOM RENFERME TOUJOURS LA VÉRITÉ